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Ère primaire (Paléozoïque) : - 570 à - 240 MA
Dans les mers, la vie se développe et se diversifie, puis conquiert la
Pangée.
Le Paléozoïque coïncide avec deux grands cycles de formation de chaînes de
montagnes : calédonien (Europe du Nord : Ardenne par exemple); hercynien ou
varisque (Oural, Appalaches, Vosges...). Les roches formées à ce moment-là et
transformées ensuite par métamorphisme se retrouvent dans ces massifs
anciens, injectés de granite. Le Paléozoïque se termine sur la plus
grande crise ayant affecté la biosphère, entraînant la disparition de plus de
80 % des espèces vivant au
Permien.
Cambrien (- 570 à - 500 MA)
Cette période se caractérise par la fantastique explosion de la vie animale
marine (apparition de tous les grands groupes d'Invertébrés). Parmi ceux-ci,
signalons les Brachiopodes, les Gastéropodes, les Échinodermes, les Coraux.
Les Trilobites commencent à peupler les fonds marins. Sur le continent, c'est
le désert... (seules, peut-être, certaines zones côtières commencent-elles
à être colonisées par quelques lichens, algues vertes ou champignons).
Un
TRILOBITE, arthropode primitif au corps segmenté en
trois parties (lobes), d'où son nom.
Mais une des étapes primordiales de l'évolution du globe durant cette période
a concerné notre atmosphère. En effet, celle-ci, au stade primitif, ne
contenait pas d'oxygène. C'est alors que la proportion de ce gaz s'est accrue
peu à peu jusqu'à son taux actuel (21 %) grâce à l'action de la
photosynthèse (Algues marines). Une autre particularité de cette évolution
chimique de l'atmosphère -très bénéfique pour la vie- concerne la production
d'ozone, qui permet de stopper les rayons ultraviolets dangereux pour les
organismes vivants.
Le Cambrien a connu plusieurs
transgressions
marines, vraisemblablement provoquées par le mouvement des plaques
tectoniques.
En effet, la formation des
dorsales océaniques (qui occupent un volume
considérable) a déplacé des quantités très importantes d'eau qui ont
submergé peu à peu (16 km par million d'années) de vastes zones
continentales, formant ainsi de nombreuses mers épicontinentales, chaudes et
peu profondes. Cependant, la position réelle des continents à cette époque
demeure inconnue. On peut seulement évoquer l'existence de deux grands
ensembles qui constitueront plus tard la Laurasie d'une part, et le Gondwana
d'autre part. Le climat global reste chaud jusqu'au Cambrien moyen, et le
niveau des océans est élevé. Puis, progressivement, un refroidissement
général se produit.
La Terre au Cambrien :
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