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Les climats de la Terre

Les zones thermiques

Bien que la température moyenne à la surface de la Terre soit de 15°C, il existe de très grandes différences thermiques suivant les régions, en fonction de la quantité d'énergie apportée par le Soleil. Le planisphère ci-dessous montre que l'on peut définir trois zones thermiques à la surface du globe :

    La répartition de la chaleur à la surface du globe

 

  •     Deux zones froides (ou polaires) : températures moyennes annuelles inférieures à 0°C, dues au fait que les rayons solaires atteignent le sol de manière très rasante (le Soleil est toujours très bas, proche de l'horizon) et que la couche atmosphérique qu'ils traversent est de grande épaisseur (car forte obliquité des rayons).
  •     Une zone chaude (ou intertropicale) : températures moyennes annuelles supérieures à 20°C. Ici, les rayons solaires arrivent presque perpendiculaires au sol (le Soleil est toujours très haut dans le ciel) et la couche atmosphérique qu'ils traversent est d'une épaisseur moindre (car faible obliquité des rayons).
  •     Deux zones tempérées, entre les deux zones précédentes. Températures moyennes annuelles comprises entre 0°C et 20°C : bien que les températures soient ici modérées en moyenne, c'est surtout le caractère bien marqué des saisons qui la définissent. En effet, l'été emprunte ses caractères thermiques à la zone chaude, tandis que l'hiver s'apparente à la zone froide.  
        

  L'influence de la latitude sur l'échauffement au sol : l'énergie au sol en AB est inférieure à celle en CD (atmosphère traversée plus épaisse, réflexion plus forte (X>Y), surface plus grande (AB>CD))

 

Les zones pluviométriques

Une grande partie de la Terre reçoit une quantité "moyenne" de précipitations (comprise entre 500 et 1 500 mm/an). Mais il existe des régions connaissant des écarts très importants par rapport à ces valeurs. De plus, la variabilité saisonnière (ex. régions méditerranéennes qui connaissent un été sec auquel succède souvent des périodes de pluies abondantes) et interannuelle (ex. sécheresse exceptionnelle de 1976 en France) des précipitations font que les ressources en eau connaissent une grande irrégularité dans le temps.

La répartition des précipitations à la surface du globe est en réalité bien plus inégale et complexe que celle des températures :

    La répartition des précipitations à la surface du globe

  •     Ce sont des masses d'air humide provenant généralement des océans qui apportent les précipitations. Ainsi, on peut voir que les côtes sont souvent très humides. Les zones de haute altitude sont aussi très arrosées : cela est dû au phénomène de l'ascendance orographique. Enfin, la zone équatoriale, parcourue par un vaste système dépressionnaire, connaît une humidité importante (supérieure à 1 500 mm/an) et constante (voir ascendance dynamique).
  •     En revanche, l'intérieur des grands continents de la zone tempérée (Asie, Amérique du Nord) est relativement sec (phénomène de continentalité) : l'influence humide de l'océan ne s'y ressent pas. De plus, les régions situées sur les tropiques sont souvent des déserts, du fait de la présence d'anticyclones thermiques : ce sont des zones de hautes pressions quasi-permanentes. Enfin, les zones polaires sont très peu arrosées, et peuvent être de ce fait considérés comme arides, même si l'eau y est présente sous forme de glace : les basses températures autorisent le stationnement quasi-permanent sur ces régions d'anticyclones.
    Environ 20 % des continents est aride, c'est-à-dire que ces zones possèdent un bilan hydrique annuel négatif : on y observe donc un déficit des précipitations par rapport à l'évaporation liée aux températures. L'indice de Gauss (P=2T) permet de mesurer l'aridité.

 


 
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